La somme des recherches en sciences sociales menées pendant l’épidémie d’Ebola ouest-africaine a-t-elle permis de se « préparer » aux épidémies suivantes ? Trois ans plus tard, quels usages ont été faits des résultats de recherche avec ou à l’insu des chercheurs ? Quels nouveaux champs de recherche ont été ouverts notamment autour de la préparation ? Quels dispositifs de formation aux dimensions sociales des épidémies apparaissent pertinents ? Comment développer les compétences de socio-anthropologues sur ces thèmes ? L’organisation en réseaux internationaux de chercheurs est-elle toujours nécessaire ?
Bref bilan
Cette journée visait à discuter les suites des recherches ethnographiques, et leur contribution à la phase de préparation aux épidémies. Elle a rassemblé 37 participants de divers pays (France, Côte d'Ivoire, Etats-Unis, Allemagne, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Sénégal, Guinée, Cameroun) et permis de développer une réflexion inter-instituts et unités sur le post-recherche. Les chercheurs (notamment en sciences sociales mais pas exclusivement) d’institutions françaises, africaines et européennes ont discuté des moyens de renforcer la qualité de la réponse en sciences sociales aux épidémies, étoffer les collaborations et développer la cohérence entre recherches et réponses.
Navigation
On trouvera dans les pages de ce site:
Le rapport scientifique
Les présentations (diapositives, enregistrements, contacts des orateurs) et certaines discussions.
Les organisateurs remercient tous les participants et le Département SAS de l'IRD d'avoir permis que cette journée d'étude soit stimulante et chaleureuse.
Organisateurs
Avec l'appui du Département Santé Sociétés de l'IRD